Premier enchaînement en 8 ou 10 formes style Yang

Chaque mouvement du Taï Chi comporte un début, une continuité et une fin sans pour autant connaitre ni début, ni continuité, ni fin. Pratiqué sous forme d'une suite de gestes de longueur et de complexité variables, le Tai Chi, vu de l'extérieur, s'apparente à une chorégraphie ralentie dont il n'est pas si simple de dénouer la trame ou de se figurer l'utilité.

Également appelé l'Art du Combat avec son Ombre, ou Combat du Faîte Suprême, le Taï Chi, vécu de l'intérieur cette fois, prend l'image d'un fil soyeux et cassant qu'il convient de dérouler sans précipitation ni brusquerie jusqu'à la fin de l'enchaînement.

Pour la ou le débutant(e), la première étape consiste à faire confiance à son corps plus qu'à son esprit pour aborder chaque partie de l'ensemble et les relier entre elles dans le but de réussir l'assemblage. Les noms donnés à chaque « étape » aident à la visualisation, stimulent l'imagination et favorisent la mémorisation.

Une fois ce premier seuil franchi commence une autre phase qui consiste à laisser progressivement le corps mener la danse et à s'autoriser à lâcher prise.

Inutile de vouloir aller trop vite. Une pratique régulière d'abord, quotidienne ensuite, y compris de courte ou de moyenne durée, portera davantage ses fruits que la précipitation. Chercher à tout prix et le plus vite possible à obtenir un résultat est un motif de crispation, de dureté. De lassitude aussi. Souvent.

Le premier cycle enseigné au sein de l'association comporte une dizaine de postures qui constituent une bonne introduction à la découverte des principaux principes du Taï Chi tels que placement, déplacements, fluidité, attention et souffle.

Au cours de cet apprentissage initial, il convient d'oublier la performance et de se montrer accueillant et réceptif. Dans tous les cas, tolérant envers soi-même, sans jugement ni dévalorisation.

Aides mémoire

https://www.youtube.com/watch?v=lH4JZ6aqCbA